Frères et sœurs, bonjour. Aujourd’hui, je veux partager avec vous une réflexion qui, je crois, parle directement à notre condition de croyants dans le monde actuel. Un sujet qui me touche personnellement : l’âme d’un fils de Dieu face à l’instabilité du monde.

Vous savez, pendant longtemps, j’ai compris une chose essentielle : celui qui est véritablement fils de Dieu, c’est celui qui fait ce que le Père veut en lui. Ce n’est pas qu’une étiquette, c’est une identité qui se vit et qui se voit.

Regardez Abraham. La Bible nous montre que les gens des alentours le voyaient comme un prince. Pourquoi ? Son apparence, sa vie tout entière parlaient de son Dieu. Il portait une dignité qui ne venait pas de lui, mais de son obéissance.

Et puis il y a David, cet homme qualifié de « selon le cœur de Dieu ». Pourquoi ? Parce que son âme s’attachait au Seigneur comme un enfant né de nouveau reste près de sa mère. C’est une image si forte de cette dépendance totale, de cette confiance simple et de ce besoin de proximité constante. Le Psaume 131 le dit si bien : « J’ai l’âme calme et tranquille, comme un enfant sevré sur sa mère. »

Jésus Lui-même est venu radicaliser cette idée de la famille. Un jour, on L’annonce que Sa mère et Ses frères sont là. Et Sa réponse est frappante : Il tend la main vers Ses disciples et dit : « Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. » (Matthieu 12:50). La vraie parenté avec Christ naît de l’obéissance à la volonté du Père.

Mais alors, une question nous presse, une question que je me suis souvent posée…

Qu’est-ce qui est arrivé ? Qu’est-ce qui a fait tomber cette race divine ?

Comment sommes-nous passés de cette noble identité à, parfois, n’être qu’un vulgaire outil entre les mains de l’ennemi ?

La réponse est claire et sans appel : c’est la vie du péché.

L’apôtre Paul, devant les philosophes d’Athènes, a rappelé une révélation oubliée : « Ne savez-vous pas que vous êtes de la race de Dieu ? » (Actes 17:28-29). Nous sommes Sa descendance.

Mais le Psaume 82 nous montre le drame de cette chute. Dieu déclare : « J’avais dit: Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes, vous tomberez comme un prince quelconque. » (Psaume 82:6-7).

« Vous étiez des dieux… mais vous tombez comme des princes. »
Quel verset saisissant ! Il résume toute la tragédie de la chute : un héritage royal gaspillé, une dignité perdue à cause de la rébellion.

Alors, aujourd’hui, où en sommes-nous ?

Nous sommes comme Hénoch. Hénoch a marché avec Dieu pendant 300 ans au milieu d’un monde qui courait à sa perte. Nous aussi, nous sommes appelés à marcher avec Dieu au milieu des désordres qui s’accumulent, dans une époque où la joie du péché est devenue une forme d’adoration.

Nous sommes comme Daniel à Babylone. Babylone, c’est ce système mondial séduisant mais hostile à Dieu. Daniel a vécu en exil là-bas, et nous aussi, nous nous sentons souvent en exil dans un vaste monde qui semble démuni de sens et de logique.

Alors, quelle est la solution ? Comment naviguer dans ce monde en mutation continuelle ?

Jésus nous donne une clé d’une sagesse profonde : « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. » (Matthieu 10:16).

· Prudent comme un renard : Avoir une intelligence spirituelle, discerner les pièges, ne pas être naïf face aux stratégies de l’ennemi.
· Simple comme la colombe : Garder un cœur pur, une foi authentique, une dépendance totale et non compliquée envers notre Père.

C’est cette double posture qui nous permet de vivre en fils et filles de Dieu, sans être du monde, tout en étant dans le monde.

Pour conclure, notre âme trouve son ancrage non pas dans la stabilité du monde – qui est une illusion –, mais dans la redécouverte de notre identité en Christ. Nous ne sommes plus des outils de l’ennemi, mais des princes retrouvés, appelés à marcher comme Hénoch, à résister comme Daniel, et à avancer avec la sagesse de Christ.

Et c’est ma prière pour vous, comme c’était la conclusion de notre texte de départ :

Que Jésus-Christ soit avec vous.

Soyez assurés qu’Il tient Sa promesse : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28:20). Dans l’instabilité, Sa présence est notre roc.

Laisser un commentaire

Quote of the week

"People ask me what I do in the winter when there's no baseball. I'll tell you what I do. I stare out the window and wait for spring."

~ Rogers Hornsby
Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer