Hé, toi qui me lis là… oui, toi. Je sais que tu en as marre. Marre de cette danse sans fin avec le péché. Tu sais, cette chose qui te tient éveillé la nuit, qui pèse lourd sur ta poitrine au réveil, et qui suce ta joie comme un vampire. On dirait qu’il est devenu une partie de ton paysage, une habitude tellement normale qu’elle en est devenue étouffante.

Tu as essayé, n’est-ce pas ? Tu t’es dit : « Cette fois, c’est la bonne. Je vais arrêter. Dieu va m’aider. » Alors tu as serré les dents, tu as pris ta propre force et tu t’es lancé dans la bataille. Et puis… rechute. Encore. Et ce cycle infernal te laisse épuisé, coupable, et certains finissent même par douter de Dieu. « Pourquoi Il ne me délivre pas ? »

Arrête. Tout. De. Suite.

Tu as mal compris la mission. Jésus ne t’a jamais dit : « Prends ta propre force et je serai ton coach à distance. » NON.

Il a crié, les bras grands ouverts : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11:28)

Tu es fatigué ? Chargé ? Alors arrête de faire. Commence par venir. C’est la première étape. Viens tel que tu es, avec ta culpabilité et ton échec.

Le problème, c’est que nous protégeons rarement la bonne chose. La Bible dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » (Proverbes 4:23) L’ennemi, lui, il le sait très bien. Il sait que ton cœur est le centre de tout. Alors, il y plante un drapeau sur cette zone de combat. Il rend ce péché si attirant, si « délicieux » sur le moment, pour que ton cœur y reste attaché. Et le résultat ? Un cœur brisé et une santé mentale en lambeaux. Il veut t’enfermer dans ce système de pensées : « Je suis faible. Je n’y arriverai jamais. C’est plus fort que moi. »

Mais voici la question qui change tout : Qu’est-ce que tu aimes dans ce péché ?

Pose-toi sérieusement la question. Quel est le mensonge auquel tu crois ? Est-ce un moment d’évasion ? Une sensation de contrôle ? Un soulagement temporaire d’une douleur ? Une identité ? Trouve la clé. Identifie le besoin légitime que ce péché essaie (en vain) de combler.

Une fois que tu as cette clé, ne la garde pas pour toi ! « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence. » (Proverbes 3:5) Décharge-toi de ça devant Lui. Et si ça persiste, c’est pour ça que la famille de Christ existe ! « Confessez donc vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. » (Jacques 5:16) Il n’y a pas de honte. Nous sommes une équipe, pas un concours de saints.

Ensuite, mets en place une discipline, non pas par ta force, mais en te laissant submerger par le Saint-Esprit. « Marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. » (Galates 5:16) C’est LUI la puissance en toi. Laisse-Le prendre le volant. Prie, même quand tu n’en as pas envie. Plonge-toi dans Sa Parole, même quand elle semble silencieuse. C’est en demeurant en Lui que la force vient.

Et surtout, rappelle-toi toujours de cette vérité qui change tout : Dieu déteste le péché, mais IL AIME le pécheur.

Jésus Lui-même l’a dit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Marc 2:17)

Tu te sens malade de ton péché ? Parfait. Tu es exactement la personne pour laquelle Christ est venu. Ce n’est pas ta perfection qui L’attire, c’est ton besoin. Alors, aujourd’hui, arrête la danse. Arrête de lutter avec tes propres forces. Viens. Simplement viens. Et laisse-toi envahir par Son amour qui guérit tout.